Malgé l'indifférence ...

En passant à travers les zones rurales, comme j’ai pitié des gamins, derrière leur troupeau ou accompagnant leur mère qui - sans lasse - faisaient leur ménage puis, s’élançaient dans leurs champs pour labourer, faucher, piocher, sur les plaines et les hautes steppes, ce sont ces militantes qui témoignent d’un patriotisme inéluctable et qui lèvent très haut le blason d’originalité et l’affiche d’appartenance à notre belle Tunisie ; contrairement aux opportunistes,

- Combien je souffre, en contemplant ces petits aux pieds nus et insuffisamment vêtus, sous des intempéries brutales et qui subissent des conséquences néfastes, dues à l’illégalité de gouvernance, dans ces sites où la dignité humaine reste marginalisée par les dit "politiciens" !

A l’instant même, je me dis : Est-ce que ceux-là sont comptés parmi les tunisiens, après soixante ans d’indépendance ? Je me trouve obligé de les comparer avec les habitants des zones urbaines, où les circonstances vitales et scolaires sont trente mille fois mieux.

J’essaie de franchir cette situation douloureuse, en disant : Que Dieu vous aide, mais l’ingérence gouvernementale demeurera un crime, sévèrement châtiée par le grand seigneur.